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Par saintselve le 4 Décembre 2010 à 09:55
NON A LA LGV !
LES HABITANTS DE SAINT SELVE SE MOBILISENT
Samedi 11 décembre 2010Dans tous les départements concernés par les GPSO
Manifestations contre les LGVA l’occasion de la journée européenne d’action contre les LGV, de tout le Sud-Gironde, de
nombreux cortèges vont converger vers Langon pour exprimer le mécontentement d’une
population qui se sent oubliée et sacrifiée au profit d’intérêts particuliers.Dans notre secteur un cortège démarrera de Saint-Selve à 14h.
Nous aurons été rejoints par le cortège venant des communes du sud-Bordeaux et nous nous
dirigerons vers Langon, en traversant les communes concernées par le projet.A 15h les différents cortèges se rassemblent à Langon pour une manifestation pédestre la plus
visuelle et sonore possible (gilet jaune, banderoles,...)Venez nombreux (vers 13h.) samedi 11 décembre parking de la salle polyvalente comme
vous avez été nombreux, l'automne dernier, à vous opposer à ces nouvelles lignes grande
vitesse ICI ET AILLEURS préférant favoriser l'aménagement de lignes existantes.Rien n'est encore fait.
Exprimons avec force notre rejet massif de ces projets destructeurs et ruineux.Au temps du développement durable, du Grenelle de l’environnement, il est primordial d’utiliser
et d’améliorer les réseaux existants en tenant compte des dessertes locales, au lieu de créer de
nouvelles infrastructures qui détruiront des espaces naturels, dépenseront d’énormes sommes
d’argent public et défigureront l’ensemble des communes traversées.Saint Selve est aussi une de ces communes !!!
Les habitants de Saint Selve sont concernés. Il est temps de l’affirmer en disant
ouvertement NON au projet LGV de R.F.F. et de se mobiliser.Nous souhaitons être SOLIDAIRES, ACTIFS, ACTEURS.
Défendons notre cadre de vie !!!
LES COMBATS PERDUS D’AVANCE SONT CEUX QUE l’ON NE MENE PAS !
Source : Les Habitants de Saint Selve (CF voir page 12 du blog )
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Par saintselve le 25 Novembre 2010 à 22:36
Le 11 décembre 2010 : journée européenne de lutte contre les projets inutiles
Sur le site www.11-12-2010.eu , signez l'appel à participer à la journée du 11 décembre 2010, et rejoignez-nous à la manifestation du 11 décembre.
De manière simultanée et solidaire de notre combat, le 11 décembre, des manifestations auront lieu notamment en Italie, Val de Susa (projet LGV Lyon / Turin), à Limoges (LGV Poitiers / Limoges), à Langon (LGV Bordeaux / Toulouse). En effet, le combat que nous menons au Pays Basque se déroule dans toutes ces régions, car partout, ces projets sont conduits contre l'avis des populations, en s'appuyant sur des justifications douteuses (sur-estimation du trafic et sous-estimation des coûts). Partout, ce sont des milliards d'euros d'argent public dépensés pour quelques minutes gagnées, au seul profit d'une élite de voyageurs.
OUI à la modernisation du réseau ferroviaire existant
NON au gaspillage dans les LGVSource CADE
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Par saintselve le 25 Novembre 2010 à 22:26
Source Sud Ouest 25/11/2010
LGV : une réunion mais des invités absents
Le premier groupe de « concertation de proximité » s'est réuni, hier. Dans le calme.
On s'attendait à des remous hier matin au siège de la direction régionale de Réseau Ferré de France (RFF) lors de la première réunion du groupe de « concertation de proximité » consacrée à la LGV Sud (voir « Sud Ouest » de mardi). Pas de manif, pas de réactions vives. La réunion prévue a eu lieu et a duré deux heures.
Ce groupe de concertation était principalement destiné aux associations de défense ou associations de riverains des secteurs qui seront traversés par la LGV en Gironde.
Etienne Picher, chef des études en charge de la concertation se dit très satisfait de cette première rencontre : « Toutes les personnes invitées étaient là et la réunion s'est déroulée dans un bon esprit d'écoute mutuel ». Onze associations invitées, onze associations présentes selon lui.
Des informations à glaner« Faux ! Je n'y étais pas », précise Denise Cassou, chef de file de l'association Landes Environnement Attitude et porte-parole de la coordination vigilance LGV. « Je vous avais dit que je ne me déplacerai pas à cette concertation qui n'en est pas une. Ce que j'ai fait. »
Philippe Barbedienne, directeur de la Sepanso, était là pour sa part. Il confirme qu'il y avait des absents : « Les associations n'étaient pas toutes représentées. Celle de Denise Cassou entre autres. Quant à nous, nous avons tenu à y assister. Pour voir. Nous avons eu confirmation de ce que nous pensions : on se moque de nous, on nous écoute mais tout est déjà décidé. En revanche, ces réunions ne sont pas inutiles. Elles nous permettent de glaner des informations. Ainsi, avons-nous appris que la ligne à grande vitesse serait alimentée par la centrale thermique de Captieux, ce qui n'avait pas été précisément annoncé jusque-là. » Ce qui va permettre à la Sepanso de relancer le débat sur cette centrale. Sur le terrain ou lors des prochaines réunions.
Trois réunions encoreLe groupe de travail constitué hier se réunira au moins trois fois encore en 2011. Pour étudier de plus près les hypothèses de tracés, les comparer, analyser les avantages et inconvénients de chacune, voir celle qui pourrait être retenue en prenant tout en compte, les enjeux, les services attendus et les estimations financières.
On peut tout de même se demander jusqu'où les associations de défense et de riverains accepteront de participer ? Comment le pourront-elles puisque la majorité d'entre elles sont totalement opposées à la LGV. Une fois qu'elles auront recueilli les informations qu'elles désirent, il est fort probable ainsi que certaines abandonnent en cours de route
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Par saintselve le 24 Novembre 2010 à 07:59
Source Sud Ouest 23/11/2010
Denise Cassou est « choquée » et en colère. La présidente de Landes Environnement Attitude (LEA) et porte-parole de la Coordination vigilance LGV se bat depuis des mois contre les projets de LGV en direction de l'Espagne et Toulouse. Jugeant ceux-ci « inutiles », « coûteux » et « désastreux pour l'environnement », elle dit détenir aujourd'hui la preuve que « RFF nous ment lorsqu'il parle de concertation ».
Certes, demain, de 9 h 30 à 12 h 30, « la première réunion du groupe de concertation » est bien annoncée dans les locaux de Réseau ferré de France aux Chartrons, à Bordeaux. Mais il y a fort à parier qu'elle se tiendra en l'absence de certaines associations pourtant conviées
En cause, un mail reçu par Denise Cassou, le 22 octobre dernier, émanant du chargé d'études et de concertation de RFF. Ce jour-là, la présidente, après avoir conversé par téléphone avec le représentant de RFF Rodolphe Foucaud de l'opportunité de la mise en œuvre d'un tel groupe, lui avait demandé de formaliser sa demande par mail. « Afin de pouvoir en faire part ensuite aux autres associations et à leurs membres », précise-t-elle. Si le courriel propose officiellement « aux interlocuteurs associatifs un moment dédié pour échanger et travailler ensemble », son expéditeur semble avoir omis d'effacer une note de bas de page figurant sous sa signature. On y lit : « permettre la tenue de groupes de travail et des instances de concertation, instances dans lesquelles les associations ne trouvent pas leur place et perturbent. » Cinq associations sont ensuite identifiées parmi lesquelles LEA et la Coordination.Pour Denise Cassou, « c'est bien la preuve d'un simulacre de concertation. C'est écrit noir sur blanc. » « Cette concertation, RFF la fait parce que la loi l'y oblige et que la charte de la concertation territoriale dit que tous les partenaires doivent discuter ensemble. » Mais pour la représentante des associations, « on veut clairement nous mettre à l'écart ».
Présentation du tracéDu côté de RFF, la chargée de communication réfute l'idée. « Il y a des groupes de travail pour les techniciens sur des thématiques comme les enjeux fonciers ou l'environnement, et un groupe de concertation pour les habitants et associations concernés par le fuseau et qui se sont fait connaître auprès de nos services. » Objectif de ces réunions : « Présenter les différentes hypothèses de tracés », communiquées le 2 novembre dernier.
Reste que le fameux mail du 22 octobre devait contenir quelques propos embarrassants. Sinon, comment expliquer que son expéditeur ait tenté à trois reprises, « le vendredi puis le lundi », de rappeler son message sur le serveur, comme le permet Outlook ? Mais « par le plus grand des hasards, j'avais laissé ma boîte ouverte et le message m'est donc bien parvenu », se souvient Denise Cassou. Qui toutefois, a contenu sa colère sur l'instant. Et recevait donc par la suite une nouvelle invitation. Expurgée de toute annotation, celle-ci.
Mais Denise Cassou a prévenu : « Dans ces conditions, nous n'irons pas. »
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En Lot-et-Garonne, un collectif veut prendre le projet LGV de vitesse
Le collectif d'élus ALTernative LGV s'appuie désormais sur une expertise pour opposer au projet de LVG celui de modernisation de la ligne existante.
Bernard Faucon-Lambert (Val D'albret) et Raymond Girardi (Coteaux et Landes de Gascogne) coprésident l'association ALTernative LGV
N'allez plus dire que leurs arguments ne tiennent pas la route. Les élus regroupés au sein du collectif ALTernative LGV ont décidé d'apporter au débat des « éléments de comparaison objectifs » entre les diverses options possibles d'aménagement de l'itinéraire ferroviaire Bordeaux- Toulouse.
Et s'ils annoncent ne pas mener un combat anti-LGV, en filigrane, c'est tout comme. « En commandant cette expertise à un cabinet indépendant, nous cherchions à comprendre l'utilité d'une infrastructure nouvelle pour le territoire. Tout a été fait pour installer la LGV sans étudier les alternatives. Cette possibilité de choisir, nous la convoquons », se défend Raymond Girardi, coprésident d'ALTernative LGV et président de la CdC Coteaux et Landes de Gascogne
Plus précis
Rendez-vous est donné devant la gare de Marmande pour parler argumentation. « Et cette gare est tout un symbole car si l'on aménage les voies SNCF actuelles, elle pourrait accueillir un jour une desserte de ce TGV qui, aujourd'hui, ne fait que passer. » Un point pour ALTernative.
Expertise de 60 pages à la main, Raymond Girardi et Bernard Faucon-Lambert (Val d'Albret), dénombreront ainsi une demi-douzaine d'avantages en faveur de la modernisation de la ligne actuelle. Rien qui n'a jamais été dit mais qui, cette fois-ci, sert de base à la construction d'une réponse plus précise à opposer aux partisans de la LGV.
En tête des arguments, le gain de temps prôné par les pro-LGV « qui n'en est pas un. On a utilisé des données de RFF pour établir ce tableau comparatif. La LGV GPSO (Grand projet Sud-Ouest) ne ferait gagner que 12 minutes sur celui de la ligne aménagée. Paris sera effectivement à 3 heures de Toulouse si le TGV ne s'arrête nulle part. S'il s'arrête à Agen, il aura 8 minutes pour rallier Toulouse. C'est impossible. Qu'on dise les choses ! », s'agace M. Girardi qui ne comprend pas « pourquoi les collectivités agenaises veulent mettre autant d'argent dans un projet qui leur passera à côté un trajet sur deux ».
« Pris pour des ânes ? »
Deuxième point décliné par cette expertise : le coût. Les anti-LGV en parlent depuis des semaines, l'option de réaménagement de la ligne existante coûterait moins cher. Avec cette pré-étude, toujours établie à partir des données RFF, le chiffrage devient précis. « 4,3 milliards pour la LGV-GPSO contre 0,9 milliard pour la modernisation de la ligne classique, suppression des passages à niveaux comprise. Sachant que RFF aura quand même à supprimer ces 93 passages à niveaux. Qui pour payer la facture de ce projet ? Le contribuable », relève l'élu du Val d'Albret.
En parlant budget, les représentants du comité ALTernative LGV alertent également du projet d'Air France de développer des vols intérieurs compétitifs « pour concurrencer le TGV. Or, les prix qui seront pratiqués sur la LGV ne rimeront pas forcément avec le train pour tous. »
L'association veut entendre la SNCF sur ce point ainsi que sur celui de la fréquentation. « Aujourd'hui, moins de 5 % des Français utilisent le train. Entre Toulouse et Paris, il y a 500 000 passagers. Ils en annoncent 2,9 millions avec la LGV soit quasi 100 % des Toulousains. On nous prend pour des ânes », finit par s'énerver Raymond Girardi. Preuve à l'appui, les élus s'étonnent aussi de l'importante capacité résiduelle du flux sur la ligne classique. « La ligne actuelle n'est utilisée qu'à 50 % de ses capacités. Ce trafic sera, de surcroît, amputé du tiers de ses trains qui circuleront sur la LGV. Quel intérêt pour notre département ? Que les élus et notre député le premier, nous expliquent l'intérêt pour les habitants ? »
Prochaine étape : l'étude
ALTernative 47 craint une prédominance des intérêts toulousains avant ceux du Lot-et-Garonne qui sera lui « relégué au rang de territoire traversé ». Selon toute logique, le comité dénonce la création d'une gare à l'extérieur d'Agen « qui enlèvera toute la lisibilité à la ville alors que le projet pourrait servir de prétexte à une vraie requalification du quartier gare. » C'est ici que réside l'atout phare de l'alternative à la LGV : le progrès à travers l'aménagement du territoire.
Un projet qui aura besoin d'éléments complémentaires, plus techniques, plus détaillés, pour s'afficher comme recevable aux yeux des décideurs. « Nous souhaitons donc lancer une étude complète, sur 6 mois, pour aider la prise de décision définitive. Le Conseil général la soutiendra à hauteur de 30 000 euros (pour un coût total de 80 000 euros). 25 communes se sont engagées à nous aider. »
En attendant, ce premier rapport qui conforte ces élus dans l'idée qu'il reste beaucoup à éclaircir, sera remis au préfet du Lot-et-Garonne, au préfet de Région, au président du Conseil régional « et au ministre s'il le faut ! Au plus grand nombre, pour entrer dans la discussion. Chose qui, jusqu'alors, nous était refusée. »
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Par saintselve le 21 Novembre 2010 à 10:37
Source : Sud Ouest 20/11/2010
LGV : deux lignes d'argumentation
Hier, la Coordination 47 a rencontré RFF mais aussi le préfet. L'occasion d'avancer des arguments, d'entendre la contradiction et d'obtenir quelques réponses.
Selon RFF, le gain de temps sur Paris-Toulouse avec la LGV serait de 58 minutes contre 15 avec l'aménagement de la ligne actuelle.
Charles d'Huyvetter, Claude Semin et Patrick Vaccari, responsables de la Coordination 47 contre la LGV Bordeaux-Toulouse et pour le TGV sur la ligne existante aménagée ne cachaient pas leur impatience depuis quelques jours et la rencontre a enfin eu lieu. C'est hier matin que ces anti-LGV qui depuis des mois battent le pavé et multiplient les actions, distillant leurs arguments avec force et conviction se sont retrouvés assis à la même table avec Réseau ferré de France (RFF), représenté par Patrick Castan, chef d'unité de Toulouse et Christian Maudet, chef de mission GPSO, sous la médiation du préfet de Lot-et-Garonne, Bernard Schmeltz.
L'occasion pour les uns et les autres d'avancer leurs arguments et d'entendre la contradiction. Après deux heures et demi d'entretien, les membres de la Coordination 47 sortaient satisfaits de leur prestation. « Nos arguments tiennent bien la route. Maintenant nous sommes convaincus qu'il faut aller plus loin et rencontrer le donneur d'ordre à savoir l'État et donc le ministre du transport et celui de l'environnement. Nous avons renouvelé cette demande auprès du préfet. »
L'après-midi, c'était au tour de RFF et de Bernard Schmeltz de faire un point précis sur l'entretien au cours d'une conférence. L'occasion d'avoir des réponses à certaines questions sur cette fameuse ligne LGV Bordeaux-Toulouse.
1 Quels sont les enjeux de cette LGV ?
RFF et État. Bernard Schmeltz a rappelé que l'idée de la LGV remonte au Comité interministériel d'aménagement du territoire de 2003. « L'idée était de trouver une alternative à la création d'un second aéroport à Toulouse, afin de renforcer l'attractivité du Grand Sud Ouest. D'autant que cette ligne répond aux orientations environnementales du Grenelle car le rail a un impact moins défavorable que la voiture ou l'avion. La LGV n'est pas une solution parmi d'autres, c'est LA solution », a souligné le préfet en ajoutant qu'elle permettra un report de 3 millions de voyageurs par an dont 700 000 venus de l'avion et 1 million de la route.
Coordination 47. Pour les membres de l'association, la LGV aura des conséquences néfastes sur l'environnement. « En plus, insistent-ils, pour un coût exorbitant » et « un gain de temps minime ». Ils affirment « qu'un réaménagement de la ligne actuelle est possible, efficace et moins onéreux. »
2 Quel sera le gain de temps de la LGV ?
RFF et État. La ligne LGV Bordeaux-Toulouse permettra de rallier Paris-Toulouse en 3 h 11 contre 4 h 12 actuellement et Paris-Agen en 2 h 45 contre 3 h 11 aujourd'hui. Il y aura une fréquence de 23 TGV par jour (aller-retour) avec une dizaine de directs et treize avec arrêts en gares d'Agen et Montauban rallongeant de seize à vingt minutes le trajet (dix minutes d'arrêt par gare). « En revanche, avec l'aménagement de la ligne existante, le TGV ne pourra pas circuler à une vitesse moyenne de 240 km/h mais passera de 127 km/h à 145 km/h. Le gain de temps sera de 15 minutes contre 58 minutes avec la LGV », a argumenté Christian Maudet.
Coordination 47. Pour les anti-LGV, les écarts entre le temps gagné avec la LGV et celui gagné avec la ligne aménagée sont de 6 minutes sur un Paris-Agen avec arrêt à Bordeaux et de 23 minutes sur Paris/Toulouse sans arrêt.
3 L'aménagement de la ligne est-il possible ?
RFF et État. « L'aménagement de la ligne existante avait été étudié en 2003 dans le cadre du lancement du débat public », précise Christian Maudet. « Seule la LGV permettait d'atteindre les objectifs de gain de temps. » L'aménagement de l'existant a donc été abandonné. « Il y a sur la ligne actuelle des secteurs avec des courbes et des différences de niveaux de terrain, sur lesquels, le TGV sera obligé de fortement ralentir anéantissant les gains de temps qu'il est censé faire gagner. Les anti-LGV nous rétorquent qu'il y a alors des possibilités de faire des raccordements. Mais s'il s'agit de faire des raccordements partout, autant construire une nouvelle ligne. » Et RFF de faire-valoir qu'il est « inenvisageable de faire cohabiter TGV, TER et fret sur la même ligne, des trains avec des vitesses et des dessertes différents. À noter que dans cette logique la LGV serait exclusivement réservée aux TGV. La ligne actuelle continuerait d'accueillir les TER et le fret dont la fréquence serait augmentée. »
Coordination 47. « RFF a avoué n'avoir étudié aucune hypothèse de déviation de la ligne actuelle pour la rendre efficiente », regrettent les opposants à la LGV. Pour eux, contrairement à ce qu'annonce RFF, la ligne est loin d'être saturée et la perspective d'une nouvelle ligne ne va pas combler ce manque d'activité. « Par ailleurs, la LGV accueillerait les Téoz, des trains qui ne passeraient plus du coup par la gare de Marmande qui va être la grande perdante du projet. »
4 Gare en rive gauche ou en centre-ville ?
RFF et État. Aujourd'hui deux sites tiennent encore la corde pour la gare LGV en rive gauche : Estillac et à cheval entre Brax et Roquefort. RFF ne voit pas la nécessité d'un pont ferroviaire et routier à moins que le développement économique justifie le volet routier. Par ailleurs, il affirme que rallier la gare de centre-ville depuis la gare nouvelle prendra dix-sept minutes par le rail. « Arrêter le TGV en gare du centre-ville imposera de se fixer sur un cadençage commun avec les TER, ce qui sera beaucoup plus compliqué et entraînera des pertes d'efficacité. »
Coordination 47. Les anti-LGV retournent l'argumentation de RFF estimant qu'une gare en rive gauche, avec le temps passé pour relier le centre-ville anéantira le gain de temps obtenu avec la vitesse de la LGV.
5 LGV et alternative, quel coût ?
RFF et État. La LGV représente un coût réactualisé en 2009 de 4,3 milliards d'euros. L'aménagement de la ligne actuelle, un coût de 1,2 million d'euros.
Coordination 47. Pour les anti-LGV le coût de la LGV est non de 4,3 milliards mais de 8 milliards. « En 2005, le coût était de 2,9 milliards. En 2009, il a été réévalué à 4,3, soit une augmentation de 75 %. Dans quatre ans, on peut estimer qu'on sera à 8 milliards », a souligné Patrick Vaccari. « Il faut savoir par ailleurs que de tels projets sont soumis à un taux de rentabilité interne socio-économique de 4 % en dessous duquel l'État abandonne les projets ; En 2005, le taux de cette LGV était de 5,1 %. Or chaque fois que le coût augmente de 10 % le taux baisse de 0,4 %. Ainsi en 2008 avec 4,3 milliards, le taux était de 2,1 %. Autrement dit depuis 2008, le projet n'est pas rentable. »
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Par saintselve le 14 Novembre 2010 à 09:19
Communiqué aux habitants de Saint-Selve.
La coordination des associations regroupées contre le projet G.P.S.O.de nouvelles Lignes à Grande Vitesse appelle les habitants des communes impactées par le tracé des nouveaux fuseaux de R.F.F. à manifester le SAMEDI 11 DECEMBRE 2010.
C'est le cas de la commune de Saint-Selve: les habitants de Civrac ,de Foncroise de Lescouregerolles seraient "en première ligne" les autres... "profiteraient" d'autres désagréments!
Les habitants de Saint-Selve s'étaient prononcés, à l'automne dernier, ( cf : voir page 12 du Blog ) contre une ligne nouvelle et pour l'amélioration des voies existantes car le gain de temps ne justifie pas le prix à payer qu'il soit financier,social ou écologique.
La manifestation du 11 décembre occupera tout le fuseau Bordeaux- Espagne.
Quelle forme lui donner en Gironde et plus précisément à Saint-Selve:sachant qu'un regroupement est prévu à Langon l'après- midi ?
Une réunion de coordination des actions aura lieu le 17 novembre pour la Gironde.
En répondant à ce courriel : habitantsdesaintselve@hotmail.fr faites savoir si vous participerez à cette action et quelle forme elle pourrait prendre.
Une réunion aura lieu ultérieurement.
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Par saintselve le 13 Novembre 2010 à 08:23
La charge des anti-LGV dans le Lot-et-Garonne
« Sud Ouest » s'est procuré le diagnostic comparatif commandé par un collectif d'élus qui prônent l'aménagement de la ligne existante. Extraits.
photo archives Sud Ouest. j.-L. BorderieL'expertise devait être présentée en détails début novembre par l'association des élus. Elle ne le sera pas avant la semaine prochaine, Raymond Girardi invoque le temps pour le cabinet d'études d'en faire une « synthèse » plus accessible. Mais à la veille de la manifestation agenaise, la coordination des associations anti-LGV n'a pas attendu pour en livrer quelques bribes lors des dernières réunions publiques, à Fargues-sur-Ourbise, Moirax ou encore Sainte-Colombe-en-Bruilhois.
Une pierre dans le jardin de Réseau ferré de France (RFF), promoteur de la LGV. En sollicitant une « comparaison des solutions ferroviaires d'aménagement de l'axe Bordeaux-Toulouse » auprès du cabinet ariégeois CerCL, le collectif des élus qui militent pour le réaménagement de la voie existante a déboursé 7 500 euros pour fourbir de nouveaux arguments en faveur de la ligne existante. Pouvait-il en être autrement ? « Ils ne sont pas là pour dire ce qu'on a envie d'entendre mais il y a des éléments qui nous confortent sur l'argumentaire qu'on met en avant », répond Raymond Girardi, co-président de l'association avec Bernard Faucon-Lambert.
Le conseiller général de Bouglon se fait plus précautionneux qu'à l'habitude. S'il en dira un mot à la tribune de la manifestation agenaise, demain matin, il renvoie à la semaine prochaine la communication de « l'expertise ». Soit 65 pages très techniques qui ne sont qu'un préalable : devrait suivre une étude en bonne et due forme. Évaluée à 80 000 euros, les élus s'attellent à lui trouver un financement.
Le Conseil général a beau s'être prononcé en novembre 2008 pour la LGV (avec une participation de 90 millions d'euros à la clé), il pourrait bien y contribuer : son président, Pierre Camani, s'est laissé convaincre d'inscrire le vote d'une subvention de 30 000 euros à l'ordre du jour de la prochaine séance, jeudi 18 novembre.
1 Coût : « Le jeu du promoteur »
Un mot sur le coût de la LGV Bordeaux-Toulouse, objet de tous les débats. L'expertise s'en tient à son tableau « comparateur » : 2,9 milliards selon RFF, 5,09 milliards selon « l'évaluation actualisée du ministère ». « C'est le jeu du promoteur d'un projet que de minorer les coûts et de fortement valoriser les avantages. »
2 Territoire : « Éviter l'effet tunnel »
« Notre analyse de flux relève aujourd'hui une importante capacité résiduelle sur la ligne classique », plaide l'expertise. « Dans un tel schéma, Agen n'est plus une gare de passage mais deviendrait une destination des services TGV nationaux […] Un tel dispositif éviterait l'effet tunnel de la grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. » Le cabinet va jusqu'à trouver « curieux » que le projet LGV n'envisage aucun train Agen-Paris : « Ce syndrome démontre que, tel qu'il est proposé aujourd'hui, le TGV Bordeaux-Toulouse est bien un saut de territoire. »
3 Nouvelle gare à Agen : « vue irréaliste »
La perspective d'une nouvelle gare en périphérie d'Agen ne convainc guère le cabinet. « Vue irréaliste », coupe-t-il. Démographie, exemples d'Avignon et de Valence à l'appui, « il est évident que ce lien ferroviaire entre Agen-ville et Agen-TGV (sic) est l'habillage commercial d'un choix d'itinéraire LGV qui serait avantagé en évitant Agen. » D'ailleurs, « pour le Conseil régional de Midi-Pyrénées, acteur majeur de la revendication du projet de LGV, perdre sept minutes pour un arrêt à Agen […] semble être une concession politique permettant de capter un complément de financement. »
Et le cabinet de prévenir : « Les arrêts à Agen seront en outre programmés hors horaires nobles au départ de Toulouse et de Paris, car ces trains drapeaux devront respecter l'horaire cible des trois heures pour soutenir l'argumentaire commercial. »
« Pour quelques dessertes quotidiennes, il est déraisonnable de créer une nouvelle gare dont l'utilité fonctionnelle d'ouverture serait de moins de quatre heures cumulées par jour […]. La raison impose que la gare d'Agen reste centrale. »
4 Temps : « Solution alternative réaliste »
« Un budget de 900 millions d'euros permet une solution alternative réaliste à la construction d'une ligne à grande vitesse sur le segment Bordeaux-Agen. » À la clé, « treize minutes » gagnées sur le trajet classique. Une somme « proche » des 780 millions avancés en toute hypothèse par RFF. « Une étude similaire optimisant Toulouse-Montauban-Agen montre que le cumul des deux segments permet un gain de temps de trente minutes sur Toulouse-Bordeaux en desservant les gares de centre-ville. »
Résultat : pour des trains desservant les arrêts de Montauban et d'Agen, suit un tableau édifiant : 3 h 43 avec la LGV (laquelle ligne fait une boucle par Captieux, du fait d'un tronc commun avec la ligne en direction de l'Espagne), 3 h 28 avec la modernisation de la ligne classique ! Une comparaison à l'avantage de l'actuelle voie que les anti-LGV appréhendent avec prudence, de crainte d'être contredit aussi sec.
5 À côté de la LGV, une ligne en déshérence
Si la LGV Bordeaux-Toulouse entre en service, « il est à noter que Marmande perd aussi ses dessertes grandes lignes en 1 h 01 car les trains Téoz et Intercités circuleront par la LGV depuis Toulouse pour justifier de son utilité […]. L'absence de trains grandes lignes dégradera fortement la desserte de Marmande qui ne profitera pas de la LGV Atlantique ». Une ligne en déshérence : « La construction de la LGV prive la ligne conventionnelle des services grandes lignes et de ses recettes. Sur une ligne sous-utilisée, cette perte de recettes entraîne des conséquences évidentes : affectation des gares de la ligne actuelle à l'activité TER, donc à charge complète de la Région […], entretien des voies à charge de la Région […], arrêt de la modernisation impliquant la suppression des passages à niveau. »
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Par saintselve le 9 Novembre 2010 à 22:42
NON aux lignes LGV
OUI au TGV sur les LIGNES EXISTANTES
Venez manifester à AGEN Samedi 13 Novembre
Rassemblement à 10 heures devant la gare SNCF
Meeting, Casse-croûte et animations après la manifestation
"Aujourd'hui, l'Etat, les régions et Réseau de France (RFF) leur serviteur, continuent à passer en force avec un semblant de concertation.
Même si on entend dire, ici et là, que de toute façon la LGV se fera, le financement n'est pas encore bouclé.
Ce projet s'avère inutile et ruineux. Le réaménagement des lignes existantes est à nos yeux la seule solution raisonnable. Ce n'est pas en gagnant quelques minutes que nous serons plus heureux.
Nous vous appelons donc à soutenir les associations qui se battent pour faire barrage à ce projet."
Evénement organisé par la Coordination des Associations 47
Co-voiturage depuis Langon: RV à 9h au parking de l'autoroute
Un départ en train est également envisagé depuis la gare de Langon
Départ depuis Langon: 7h48 - Arrivée Agen 8h48
Retour depuis Agen: départ 14h37 / arrivée 15h34 - départ 16h29 / arrivée 17h29
Si vous êtes intéressé pour le départ en train, merci de répondre à ce message ou de téléphoner au 06 76 03 00 63
Source : Coordination Vigilance LGV
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Par saintselve le 4 Novembre 2010 à 22:42
« Aucun des tracés ne saurait nous convenir »
La révélation des hypothèses de tracé amène les élus sud girondins à se réunir à nouveau.
Si la présentation, par RFF, des hypothèses de tracés dans le fuseau des 1 000 mètres (1) depuis hier génère un nombre important de visites sur les sites Internet, elle n'est en revanche « pas une grande surprise », comme le glisse Marc Gauthier, maire de Saint-Michel-de-Rieufret, pour les élus sud girondins concernés par les tracés LGV vers Hendaye et Toulouse. Nombre d'entre eux déclaraient en effet hier être en possession de ces documents depuis une semaine. Voilà qui leur aura au moins permis d'affiner leurs positions alors que leurs administrés, eux, visualisent désormais au mètre près l'impact des possibles tracés sur leurs biens et leur environnement.
Mais à l'instar de Jean-Marc Pelletant, maire de Landiras, des interrogations demeurent. Ce malgré la précision des documents situant les zones sensibles, qu'elles soient de bâtis denses, à dominante patrimoniale, agricole, les secteurs de remblais et déblais au droit des bandes de 100 mètres encadrant les probables voies. La première est pour lui de comprendre « pourquoi trois tracés sont proposés sur la commune alors qu'il n'y en a que deux sur Saint-Michel-de-Rieufret et Balizac », lui qui s'attendait à découvrir une « bande de 500 mètres ». D'autant « qu'aucun des tracés ne saurait nous convenir », souligne M. Pelletant qui a déjà rencontré les propriétaires des habitations impactées dans tous les cas de figure. Il souhaite ainsi qu'une réunion du collectif des élus se tienne prochainement « pour voir quelle position adoptée ».
L'insatisfaction demeure également du côté de Bernos-Beaulac, où le fameux triangle fait clairement apparaître « le désastre » qui s'annonce pour le Ciron aux dires de Denise Cassou, porte-parole de la coordination Vigilance LGV. Bien décidé à trouver une issue moins défavorable pour sa commune et la vallée du Ciron, et sans toutefois faire glisser le problème chez les voisins, Philippe Courbe annonce qu'une réunion se tiendra ce soir « avec les acteurs du triangle ». Les maires de Bernos, Captieux, Escaudes et Cudos, ainsi que les conseillers généraux de Bazas et Captieux pourraient alors s'accorder autour d'une « redéfinition du triangle pour éviter au maximum le Ciron ».
Contre-propositionsUne option de tracé « plus à l'est vers Cudos, dans une zone non bâtie avec une descente sur l'échangeur de Captieux en limite de fuseau », dont Philippe Courbe souligne qu'elle serait « aussi moins coûteuse, puisqu'elle nécessiterait moins d'ouvrages d'art » pour enjamber le Ciron. Le maire a bon espoir d'être entendu de RFF, alors qu'il y a encore une quinzaine de jours, des évolutions du tracé étaient portées du côté de Préchac. Avec les conséquences que l'on sait pour la commune de Cazalis.
Cazalis, où Jean-Claude Lassalle « refuse toujours les deux options de tracés ». Alors que jusqu'à il y a quelques semaines la commune n'apparaissait qu'en limite de fuseau et avait de fait été écartée des discussions. Maintenant sa proposition d'un « tracé en limite de fuseau, qui n'impacte pas du tout la commune », Jean-Claude Lassalle confirme son intention de saisir la justice pour « défaut de concertation, entre autre ».
D'ici là une nouvelle réunion avec Réseau ferré de France se tiendra à la mi-novembre. Malgré leur opposition réaffirmée, les élus sud girondins disent vouloir y assister. « Cela leur ferait trop plaisir qu'on n'y aille pas », déclare Marc Gauthier. Mais pas dit que l'on y retrouve les acteurs associatifs. Ces derniers, relate Denise Cassou ayant été jugé « dérangeant pour le débat ».
Axelle Maquin-RoySource : Sud Ouest 04/11/2010
LGV en Aquitaine : la carte détaillée des tracés envisagés
[DOCUMENTS] La Ligne à Grande Vitesse (LGV) doit traverser quatre départements de la Région Aquitaine. SudOuest.fr vous propose de consulter les différentes hypothèses de tracés, segment par segment, sur les documents originaux de Réseau ferré de France (RFF)
Cliquez sur le lien pour télécharger le fichier pdf (nécessite le logiciel Adobe Acrobat Reader). Attention, les documents sont volumineux (jusqu'à 40 mégaoctets pour certains). L'affichage peut donc prendre un peu de temps.
La carte de la légende pour lire le tracé de la carte.
Gironde
2 km 8-23 Villenave-d’Ornon – Arbanats
3 km 19-30 Castres-sur-Gironde - Landiras
5 km 38-53 Balizac - Peyredieu
6 km 52-67 Peyredieu - Bernos-Beaulac
7 km 66-80 Bernos-Beaulac - Lerm-et-Musset
8 km 69-72 Embranchement Bernos-Beaulac direction Captieux km 69-78
9 km 77-88 Captieux - Bourriot-Bergonce
10 km 75–90 Cudos – Saint-Michel-de-Castelnau
Lot-et-Garonne
1 km 75–90 Cudos – Saint-Michel-de-Castelnau
Source : Sud Ouest 04/11/2010
...............................................................................................
Images des hypothèses de tracés (bandes de 100m) fournis aux maires pour la concertation
(pour voir les cartes détaillées, prendre RV avec les maires concernés)
Télécharger la légende de ces cartes >>>
Télécharger la première image pour CdC Podensac >>>
Télécharger la seconde image pour CdC Podensac >>>
Télécharger l'image pour CdC St Symphorien >>>
Télécharger l'image pour CdC Villandraut >>>Source : coordination vigilance LGV
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Par saintselve le 16 Octobre 2010 à 11:31
Source GPSO :
INFORMEZ VOUS ET DONNEZ VOTRE AVIS !!! JUSQU'AU 30 OCTOBRE
Les avis sont libres et doivent porter dans ce 1er temps sur les modalités et thématiques de la consultation du public. RFF sollicite votre avis sur vos attentes à l'égard de la consultation et notamment sur les questions suivantes :
- Que pensez vous du dispositif mis en place pour la consultation du public : lieux, calendrier,... ?
- Y a-t-il des thèmes sur lesquels vous souhaiteriez être particulièrement informés et consultés : gares, services aux voyageurs... ?
- Que pensez-vous des brochures d'information mises à disposition : traitement de l'information, clarté, forme... ?
- Avez-vous des suggestions pour améliorer ce dispositif de consultation ?
La consultation du public, c'est quoi ?
C’est le recueil des avis, observations ou suggestions du public sur des aspects du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) qui le concernent.
La consultation du public est un moment important dans la vie de ce projet pour que chacun puisse prendre connaissance des enjeux et des impacts des lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, et apporte les informations qu’il juge utiles pour la meilleure conception et insertion du projet dans son environnement. En particulier, à travers leurs connaissances de terrain, les habitants peuvent enrichir les études GPSO.
La consultation doit contribuer à définir progressivement le meilleur tracé possible, à préciser les mesures d’insertion, à évaluer les enjeux fonciers et patrimoniaux et à anticiper les conditions de réalisation des travaux. Elle doit également servir à faire partager les enjeux des services ferroviaires qui seront apportés par ces futures lignes nouvelles.
La consultation du public ne porte pas sur l’opportunité du projet car cette question a été l’objet des deux débats publics de 2005 (Bordeaux-Toulouse) et 2006 (Bordeaux-Espagne) organisés sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public. Néanmoins, les avis exprimés à ce sujet seront considérés et feront l’objet d’une réponse globale dans le bilan de la consultation. Il en sera de même des questions d’ordre personnel.
Les 4 temps de la consultation 2010-2011
Quelle est l’articulation entre les études, la concertation et la consultation du public ?
Si la première étape des études qui vient de s’achever a permis de retenir un fuseau de 1000 mètres, la deuxième étape consiste quant à elle à rechercher le meilleur tracé possible pour ces deux lignes nouvelles à l’intérieur du fuseau. Ce tracé sera proposé au Comité de pilotage GPSO d’ici fin 2011 puis au Ministère chargé des Transports pour approbation ; il fera ensuite l’objet d’une enquête d’utilité publique. Au cours de cette deuxième étape, la consultation du public va ainsi jouer un rôle majeur.
Qui est concerné ?
En priorité les habitants des communes concernées par le fuseau de 1000 mètres.
Comment les avis et observations sont-ils pris en considération ?
Les avis et observations sur les modalités de la consultation seront analysés et feront l’objet d’un bilan qui permettra d’enrichir le dispositif pour les trois temps suivants.
Les avis et contributions portant sur des éléments techniques seront transmis aux bureaux d’études. Ils vérifieront leur pertinence. Si tel est le cas, ils seront intégrés dans les études.
Les avis plus généraux feront l’objet d’une synthèse et d’une réponse globale dans le bilan de la consultation et sur le site Internet.
Les avis seront-ils rendus publics ?
Chaque temps de consultation fera l’objet d’un bilan intermédiaire qui sera rendu public. Un bilan général sera réalisé à l’issue des quatre temps de consultation. Ces bilans présenteront une synthèse des avis, observations et suggestions et la façon dont ils ont été pris en considération dans les études. Ils seront portés à la connaissance :
- du Comité de pilotage GPSO , des trois garants de la concertation et des instances de concertation ;
- du public, à travers le site Internet www.gpso.fr et les Lettres d’information des GPSO.
1er temps de consultation en détails
Quand se déroule-t-il ?
Du lundi 4 octobre au vendredi 22 octobre 2010.
Sur quel sujet porte-t-il ?
Sur le dispositif de la consultation du public. Les avis et observations exprimés permettront à RFF d’améliorer si nécessaire le dispositif pour les trois temps suivants, en liaison avec les garants de la concertation.
Comment être informé ?
- Les brochures d’information sont disponibles dans les mairies concernées par le fuseau, les collectivités et les partenaires qui ont accepté d’accueillir la consultation,
- sur le site Internet www.gpso.fr.
Quels avis sont attendus ?
Les avis sont libres et doivent porter dans ce 1er temps sur les modalités et thématiques de la consultation du public. RFF sollicite votre avis sur vos attentes à l’égard de la consultation et notamment sur les questions suivantes :
- Que pensez-vous du dispositif de consultation du public mis en place : lieux, calendrier… ?
- Y a-t-il des thèmes sur lesquels vous souhaiteriez être particulièrement informés et consultés : gares, services aux voyageurs… ?
- Que pensez-vous des brochures d’information mises à disposition : traitement de l’information, clarté, forme… ?
- Avez-vous des suggestions pour améliorer ce dispositif de consultation ?
Comment donner votre avis ?
Par écrit :En remplissant le bulletin-réponse et en le renvoyant à Réseau Ferré de France dans l’enveloppe fournie à cet effet ou sur enveloppe libre à l’adresse suivante :
Réseau Ferré de France LIBRE REPONSE 14370 33098 BORDEAUX CEDEXNe pas affranchir les enveloppes.
Les bulletins doivent être remplis lisiblement pour pouvoir être traités.Sur Internet :
Vous pouvez également donner votre avis sur le site Internet www.gpso.fr, rubrique « Consultation du public » accessible dès la page d’accueil.
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