• Source Sud Ouest 29/09/2010

    Le ministre Borloo a confirmé le fuseau annoncé en janvier

    C'est à Bordeaux, que le ministre de l'Écologie, de l'Énergie et du Développement durable, Jean-Louis Borloo, a avalisé le fuseau d'un kilomètre de large du tracé de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse.

    Si certains points ont été revus et repensés par rapport aux propositions du préfet de Région, édictées en janvier dernier, notamment en Gironde et au Pays Basque, le fuseau reste inchangé sur le Lot-et-Garonne.

    Selon ce tracé, la ligne LGV Bordeaux-Toulouse devrait entrer dans le département par la porte des Landes de Gascogne, évitant de troubler la quiétude des curistes de Casteljaloux. C'est donc la commune de Saint-Martin-de-Curton qui devrait être le point de départ de la ligne lot-et-garonnaise.

    La ligne passerait par les territoires de Pindères, Pompogne et Fargues-sur-Ourbise avant de s'introduire dans l'Albret par Xaintrailles, Vianne, Bruch et Montesquieu. Elle prolongerait sa route dans l'Agenais sur Sérignac-sur-Garonne, Sainte-Colombe-en-Bruilhois, Roquefort, Estillac, Sauveterre-Saint-Denis, Saint-Nicolas-de-la-Balerme et Caudecoste.

    « Tout n'est pas joué »

    Pas de changement donc par rapport au 11 janvier dernier, au grand dam des opposants à la nouvelle ligne, au premier rang desquels la Coordination 47 pour le TGV sur les lignes existantes, qui réunit différentes associations de l'Albret à Caudecoste.

    « Même si notre idée progresse, nous n'avons pas gagné. Néanmoins, tout n'est pas joué. Déjà le ministre a cédé un peu au Pays Basque, le château de cartes est ébranlé », lâchent Claude Semin et Charles d'Huyvetter, de la Coordination 47. « Nous continuons le combat en multipliant les réunions d'information, et en demandant des entretiens à Alain Rousset et Jean-Louis Borloo. Enfin, nous demandons un moratoire jusqu'à ce que l'étude demandée par certains élus lot-et-garonnais sur l'aménagement de la ligne actuelle ait rendu ses conclusions. »

    Les possibilités

    S'il est en revanche un élément nouveau que l'on pourra retenir de la réunion du comité de pilotage des grands projets Sud-Ouest, présidé hier par le ministre, c'est la position de la gare LGV sur l'Agenais.

    En janvier dernier, le comité avait opté pour une gare « rive gauche », et plus précisément du côté de Sainte-Colombe-en-Bruilhois.

    Hier pourtant, le préfet de région a certes affirmé que cette option restait privilégiée, mais il a également invité les élus à poursuivre la réflexion sur une modernisation de la gare du centre-ville d'Agen. Une position quelque peu « bancale » qui n'est peut-être pas sans relation avec la facture qu'imposerait une gare en rive gauche.

    D'autant que les élus défenseurs de cette option exigent une liaison ferroviaire avec la gare du centre-ville sans rupture de charge et, de surcroît, financée par RFF. Sans parler des infrastructures qui découleraient d'une telle organisation : le pont de Camelat et les liaisons routières inhérentes à la desserte d'une nouvelle gare. Coût estimé de cette facture collatérale : 100 millions d'euros. Forcément, ça fait réfléchir…

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    Soulagés, écœurés, résignés

    Des Graves à Préchac, les réactions sont partagées après la visite du ministre Borloo, et la présentation du fuseau d'études pour la LGV Sud

     

    Préchac peut souffler un bon coup. La visite du ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, mardi à Bordeaux, a permis de revoir le tracé de la ligne LGV dans cette commune du Sud-Gironde particulièrement impactée par l'ébauche du fuseau de 1000 mètres retenu par le précédent comité de pilotage. Finalement, RFF est contraint de revoir sa copie. Un kilomètre supplémentaire et une rallonge d'une vingtaine de millions d'euros seront nécessaires pour suivre un tracé au large, plus à l'ouest, et évitant ainsi les hameaux en bordure des chemins de Mansencal et Baratgé, ainsi que les quartiers de La Ribeyre et Lautric. « Disons que c'est un moindre mal », commente à chaud Sandra Barot, maire de Préchac, qui rappelle d'ailleurs qu'elle n'a pas changé d'avis dans ce dossier, mettant en cause la réelle nécessité de cette ligne Bordeaux-Toulouse. « On a finalement accepté de prendre en compte nos arguments. Demain, nous aurons à examiner des propositions sur un nouveau fuseau de 1000 mètres. Par conséquent, nous resterons vigilants ».

    Même si Patrick Monteil, membre du Comité de vigilance LGV, voit d'un bon œil une menace s'écarter des habitations ; il craint en revanche une démobilisation des citoyens pour s'opposer au projet de LGV dans sa globalité.

    Mais la mobilisation saura-t-elle stopper un projet en marche à grande vitesse ?

    Dans les Graves, on en doute. Car impliqué et force de propositions dans ce dossier, le monde viticole n'a pas obtenu gain de cause. Le tracé dit à l'Est demeure privilégié, au détriment de l'appellation et d'une demi-douzaine de ses châteaux.

    « Pressions politiques »

    Pour Dominique Haverlan, président du syndicat des Graves, c'est la consternation. D'autant que la semaine dernière encore, le viticulteur rencontrait le conseiller technique du ministre Borloo et que ce dernier en convenait, dit-il, « le tracé le long de l'autoroute est le plus respectueux du site », alors que « celui-ci contourne au lieu d'aller tout droit ».

    Un choix qui pour le président relève de « pressions politiques de maires sarkozistes » et de « l'absence d'engagements à nos côtés d'Alain Rousset alors que c'est tout de même sa circonscription ».

    Un choix du tracé que Christian Tamarelle, maire PS de Saint-Médard-d'Eyrans, ne comprend toujours pas. « Je suis toujours dans l'attente d'éléments techniques me démontrant que tel ou tel tracé est plus valable. J'ai le sentiment qu'il y a eu un ordre de faire vite, pour donner du travail à des grands groupes, sans prendre le temps d'étudier nos propositions ».

    « Et qu'on ne dise pas que le tracé ne touche que deux châteaux », tempête Alice de la Haye. Propriétaire avec ses parents du château Le Tuquet, à Beautiran, elle s'insurge contre « un tracé qui a privilégié des sommes d'intérêts individuels sans se soucier de l'intérêt général ». Et si sa mère Marie-Thérèse Ragon déclare n'avoir « plus aucun espoir » de voir le tracé évoluer favorablement, Alice, elle, entend bien défendre bec et ongles « les réserves foncières qui font la valeur de la propriété ».

    A quelques kilomètres de là, Bruno Géraud est lui résigné et n'a aucune envie de commenter « cette annonce (qui) n'est pour moi pas une surprise ». Le fuseau traverse de part en part le château Méjean, à Ayguemorte-les-Graves.


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  • Source Sud Ouest 11/09/2010

    Les élus de plusieurs communes traversées par le train s'inquiètent. RFF les rassure.

    Les élus des communes de la CUB (Communauté urbaine bordelaise) traversées par des voies ferroviaires seraient sur le point de créer un collectif antibruit et engager un bras de fer avec Réseau ferré de France (RFF). L'information n'est pas confirmée mais ça se murmure sérieusement. à Ambarès, Cenon, Bègles et Villenave notamment.

    Et ce, surtout depuis la réunion, jeudi, du bureau de la CUB. A cette occasion, plusieurs élus de l'agglomération bordelaise auraient indiqué à Vincent Feltesse qu'ils étaient prêts à voter la participation de la communauté à la réalisation de la Ligne à grande vitesse (127, 16 M €), à la seule condition toutefois que RFF tienne ses engagements en matière de protection phonique. Ce qui ne serait pas le cas à ce jour.

    Un beau pavé dans la marre. La CUB doit adopter sa participation financière en octobre. Elle avait donné un accord de principe et voilà que tout est remis en question. Et à peine un mois pour régler le problème.

    Aussi, Vincent Feltesse n'a-t-il pas attendu que la situation s'enlise. Il a vite annoncé l'organisation d'une réunion de travail, une rencontre à laquelle il inviterait RFF pour mettre à plat « l'ensemble des questions qui posent problème. » Avec une condition en conclusion : « La participation de RFF à cette réunion constitue une condition préalable au vote de la communauté urbaine ». Autrement dit, si RFF ne vient pas, on ne vote pas. « Nous sommes prêts à participer à une réunion », répond à tout cela Bruno de Monvallier, directeur régional de RFF. « Mieux, nous proposons aux élus toute une journée de travail sur la question, avec une réunion pour faire le point de la situation puis un déplacement sur les sites où il y a des difficultés ; afin de voir ce qui a été fait et voir ce que l'on peut faire. »

    Cartes des zones à traiter

    Le directeur RFF se dit tout de même un peu surpris par l'attitude des élus. « Ils ne réagissent pas par rapport à la future LGV, mais par rapport à la situation actuelle. Or, tout un travail a été engagé pour limiter les nuisances constatées. Une personne a été spécialement mandatée pour recenser avec les élus des communes traversées, les zones critiques au niveau du bruit, là où rien n'a été fait ou là où il y a des structures qui ne répondent pas aux normes actuelles. »

    Au vu des premiers rapports, une carte des zones à traiter aurait été établie et, à partir de là, une première tranche de travaux programmée avec l'état, la Région, la CUB et l'Ademe. Plus de 4 millions d'euros d'aménagements prévus. « Ça va se faire très vite et ensuite, il y aura une seconde tranche », précise le patron de RFF.


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  • Source  : Coordination des associations de vigilance LGV

    LETTRE OUVERTE

    Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux de Gironde

    Que diriez-vous d’un smicard ayant du mal à nourrir et à loger sa famille s’il décidait,
    un beau matin, de prendre un crédit sur cinquante ans pour s’acheter une rutilante voiture
    de sport vantée par la publicité et dont le prix, déjà excessif, peut encore doubler après la
    signature du contrat de vente ? Vous diriez, à juste titre, que cette personne est totalement
    irresponsable !

    Et pourtant c’est ce qu’envisage de vous proposer votre président Philippe Madrelle
    puisque, lors de la séance plénière du 24 juin prochain, il va vous demander de lui confier
    les pleins pouvoirs pour signer tout protocole ou convention de financement, présents et à
    venir, pour la réalisation des Lignes ferroviaires à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique
    (Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne) et sans même en connaître
    le montant final. En effet, depuis son annonce, le coût estimé de ce projet ne cesse de
    croître et a déjà plus que doublé. Les chiffres fournis sont pour la plupart datés de 2006, et
    donc bien antérieurs à la crise financière que nous connaissons.

    Cette crise, événement majeur qui a bouleversé l’économie du monde et justifie actuellement
    la politique de rigueur budgétaire de l’Etat, est totalement ignorée de ce projet
    construit sur des perspectives de croissance qui étaient celles d’un temps définitivement
    révolu (études datant de 2004).

    Les incertitudes qui pèsent sur la capacité des collectivités territoriales à honorer leurs
    dettes sont considérablement amplifiées par la suppression de la Taxe Professionnelle et
    par la modification en profondeur du mode de financement départemental. Les recettes du
    département seront directement dépendantes de la santé financière de l’Etat et du respect
    de ses engagements. Dans de telles conditions, qui peut dire quel sera dans deux, cinq ou
    vingt ans, l’état des finances du département ?

    Comment peut-on comprendre qu’au moment où la diminution des emplois génère
    moins de rentrées fiscales et crée des besoins sociaux et de solidarité exceptionnels,
    notre département décide de creuser sa dette pour financer un projet qui ne relève pas de
    sa compétence ?

    La modernisation du réseau ferroviaire actuel sans création de nouvelles lignes à
    grande vitesse répondrait parfaitement aux besoins. Cela a d’ailleurs été confirmé par
    deux études indépendantes effectuées sur le tronçon Bordeaux-Espagne. Tout en assurant
    une meilleure desserte du territoire cette solution permettrait de rentabiliser à la fois
    les investissements et les infrastructures d’une façon durable.

    Les études qui ont servi de base et de justification à la création de lignes ferroviaires à
    grande vitesse et qui ont été présentées par les services de l’Etat à l’occasion des débats
    publics, ont été réalisées sur des données socioéconomiques datant de 2004. Elles sont,
    pour le moins, à reconsidérer au vu de la situation de 2010 avant de prendre des décisions
    lourdes de conséquences pour les populations du département et pour nos finances.

    Il serait au minimum indispensable, au lieu d’engager de façon totalement aveugle les
    finances du département pour de nombreuses années, que le Conseil Général commande
    une étude indépendante selon ses propres critères et non selon ceux d’industriels qui ont
    d’autres objectifs que celui de servir l’intérêt général. Cela ne pourrait que le conduire à refuser
    le protocole qui lui est proposé.

    Les citoyens ne comprendraient pas que vous votiez la validation d’un protocole d'intention
    sans disposer des éléments financiers essentiels à sa compréhension et de surcroît
    sans connaitre le cahier des charges de la concession. Les représentants des partenaires
    au financement ont en effet signé une clause de confidentialité qui vous interdisent
    l'accès à ces informations, portant ainsi une grave atteinte à vos droits et responsabilités
    d'élus !

    Nous vous demandons, en ces temps difficiles, de pratiquer une gestion responsable et lucide,
    en bon père de famille. Le futur de plus d’un million de personnes dépend de vos
    choix présents. Les citoyens qui vous ont désignés pour les représenter seront attentifs à
    vos votes.

    En vous remerciant de votre lecture attentive, veuillez agréer, Mesdames et Messieurs
    les Conseillers Généraux, l’expression de nos salutations respectueuses.

    Coordination des Associations Vigilance LGV

    21 juin 2010


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  •  07/06/2010 à 17:26 |Source  LaDepeche.fr

    Les viticulteurs des Graves contre le tracé de la LGV vers Toulouse

    La crainte est, qu'à terme, la LGV Bordeaux-Toulouse soit elle  aussi retardée. Photo DDM, D. B.
     
    Les viticulteurs des AOC Graves et Graves supérieur ont adopté une motion "rejetant fermement" le tracé de la Ligne à grande vitesse (LGV) touchant leur vignoble au sud de Bordeaux et validé par le comité de pilotage, selon un communiqué diffusé lundi.

    Le fuseau de 1.000 mètres finalement retenu "coupe en deux un secteur particulièrement représentatif du terroir" des Graves, souligne le texte de la motion adoptée en assemblée générale le 3 juin.

    Les viticulteurs "manifestent vivement leur inquiétude pour le devenir de cette partie des Graves déjà fortement abîmé par une urbanisation débridée" et regrettent que leur proposition alternative, "pourtant jugée apte au +ferroviaire+ par RFF (Réseau ferré de France), qui évitait le vignoble n'ait pas été prise en compte", selon le communiqué transmis par le syndicat viticole des Graves.

    Décidé à "continuer à s'opposer au tracé retenu par tous moyens y compris par voies de justice", les signataires "restent persuadés que leur activité millénaire peut coexister avec les ouvrages modernes de transport, à condition que leur terroir d'AOC ne soit plus considéré avec mépris comme un simple espace libre pour tout aménagement".

    Dans le vignoble des Graves, le fuseau retenu ne "touche pleinement qu'une propriété viticole et va écorner à la base deux autres propriétés", avait voulu rassurer le préfet d'Aquitaine, Dominique Schmitt, le 31 mai, lors de la présentation du fuseau retenu.

    "Une dizaine de propriétés sont touchées, cinq directement dans leur chair et cinq autres qui verront la ligne de chemin de fer sous leurs fenêtres", estime au contraire Jean-Louis Vivière, directeur du syndicat viticole des Graves. "Ce sont des propriétés qui auront du mal à subsister dans un secteur de 200 hectares qui va se retrouver compartimenté entre la LGV et l'autoroute", a-t-il dit lundi à l'AFP.

    Le Comité de pilotage du dossier de la LGV (COPIL) a présenté le 31 mai à Bordeaux le couloir de 1.000 mètres dans lequel sera inscrit le tracé des lignes vers l'Espagne et Toulouse. Le dossier doit être maintenant validé par le Premier ministre.

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    France - Les viticulteurs des Graves contre le tracé de la LGV

    BORDEAUX, 7 juin (Reuters) - Les viticulteurs des appellations bordelaises Graves partent en guerre contre le tracé de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et l'Espagne, qui coupe leur vignoble en deux.

    Le syndicat viticole indique dans un communiqué publié lundi que les viticulteurs réunis en assemblée générale ont rejeté "fermement" ce tracé" et regretté que leur proposition qui évitait leur vignoble et avait été jugée apte par Réseau ferré de France (RFF) n'ait pas été pris en compte.

    Dans cette motion, les producteurs de cette AOC célèbre du Bordelais "donnent mandat à leur conseil d'administration et à son président de continuer à s'opposer au tracé retenu par tous moyens y compris par voies de justice".

    Les viticulteurs des Graves se disent "persuadés que leur activité millénaire peut coexister avec les ouvrages modernes de transport à condition que leur terroir d'AOC, partie intégrante du patrimoine de la France, ne soit plus considéré avec mépris comme un simple espace libre pour tout aménagement".

    Le Comité de pilotage de la LGV (COPIL) a présenté le 31 mai dernier le couloir de 1.000 mètres dans lequel seront inscrits les tracés depuis Bordeaux en direction de l'Espagne et de Toulouse.

    (Claude Canellas, édité par Yves Clarisse)

    Source EUROINVESTOR.FR

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    8 juin 2010 08h05 | Par Axelle Maquin-Roy    

    AOC des Graves : vers une « guérilla juridique »

    Le syndicat vote une motion contre le tracé retenu.

    Le syndicat viticole des Graves ne désarme pas, après l'annonce faite lundi dernier lors du comité de pilotage de retenir le tracé est pour la LGV Bordeaux-Toulouse-Espagne (lire nos précédentes éditions). Un tracé qui selon le président Dominique Haverlan ne fait « encore que découper plus en tranches la zone viticole » et ce, alors que l'urbanisation pousse aux portes de Bordeaux comme aux limites de Beautiran et Castres-Gironde.

    Le syndicat des Graves a donc voté une motion lors de son assemblée générale du 3 juin dernier, dans laquelle « les viticulteurs […] rejettent fermement le fuseau de passage » et « assurent de leur entier soutien leurs collègues et propriétaires dont les exploitations risquent d'être amputées et déstructurées ».

    Ralentir à défaut de stopper

    Si le président des Graves n'exclut pas « une mobilisation plus spectaculaire », c'est pour l'heure sur un terrain juridique que le syndicat entend mener bataille. « On va étudier toutes les failles pour ralentir et bloquer si on le peut ce dossier ». Dominique Haverlan parle même de « guérilla juridique » pour « mettre en difficulté le bon déroulement de ce dossier ».

    Pour autant, et comme le rappelle la motion, les viticulteurs de cette AOC ne sont pas opposés à la LGV et se déclarent « persuadés que leur activité millénaire peut coexister avec les ouvrages modernes de transport, à condition que leur terroir d'AOC […] ne soit plus considéré avec mépris comme un simple espace libre pour tout aménagement ». Pour Dominique Haverlan, il est clair que le tracé dit « de la viticulture », plus au droit de l'autoroute, était écarté avant même d'être étudié et « les chiffres de son surcoût (NDLR. + 50 millions d'euros par rapport au tracé est) ne sont pas réalistes ».

    Au-delà de cette action ciblée contre le tracé, il convient au syndicat de « voir comment se battre pour sauver notre territoire face aux projets de contournements, de déviations » qui ne manqueront pas de marquer l'aménagement du territoire les prochaines décennies.

    Source SUD OUEST


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  • Source SUD OUEST :

    La LGV sur fond de vignoble

    Aucun changement au sud de Bordeaux. Contrairement aux souhaits des viticulteurs, la ligne à grande vitesse ne contournera pas totalement la zone d'appellation des Graves.

      La LGV sud n'évitera pas les vignes. Elle devrait même en  détruire une dizaine d'hectares.  photo guillaume bonnaud

    La LGV sud n'évitera pas les vignes. Elle devrait même en détruire une dizaine d'hectares. photo guillaume bonnaud

    Pas de surprise hier lors du Copil, le Comité de pilotage des « Grands Projets du Sud-Ouest ». À la sortie de Bordeaux et dans le Sud-Gironde, la ligne à grande vitesse sud ne contournera pas la zone d'appellation des Graves. Au grand dam des viticulteurs qui pensaient avoir été entendus et comptaient sur un ultime revirement de situation.

    À hauteur de Saint-Médard-d'Eyrans, Ayguemorte-les-Graves et Beautiran, c'est le fuseau le plus à l'est de l'autoroute A 62 qui a été retenu. Les viticulteurs réclamaient pour leur part un passage à l'ouest de l'A 62, le tracé selon eux le « moins dommageable pour l'activité viticole ».

    « Une seule propriété »

    Lors du point presse qui ponctuait la réunion de travail à la résidence préfectorale Vital Carles, Dominique Schmitt, préfet de région, s'est dit malgré tout satisfait. Pour lui, toutes les remarques et suggestions formulées par les élus et professionnels de la viticulture ont été prises en compte.

    « Une seule propriété sera réellement touchée », dit-il en affirmant que la question soulevée a fait l'objet d'une étude très fine et rare à ce niveau de concertation. « Pour voir les conséquences du passage de la LGV dans la zone concernée, la future ligne a été pratiquement tracée. On sait aujourd'hui où elle pourra passer et précisément l'impact qu'elle aura dans le paysage. En partie enterrée, elle s'intègrera totalement et ne cassera pas l'image du vignoble à l'entrée sud de Bordeaux. »

    Le préfet affirme aussi que les autres souhaits des viticulteurs ont été pris en compte comme le maintien des liaisons entre les propriétés, la préservation des secteurs AOC non plantés et un frein aux éventuelles envies d'urbaniser à tour de bras cette sortie de Bordeaux remaniée à l'occasion de la création de la LGV.

    9 hectares condamnés

    Selon les études fournies par Réseau Ferré de France lors des réunions de travail avec les élus et les organisations professionnelles, 9 hectares de vignes seront détruits par le passage de la ligne (sur les 5 000 que compte la zone d'appellation) et les châteaux d'Eyran, Saint-Jérome, Méjean, le Tuquet et Haut-Selve seraient les seuls touchés.

    Le domaine le plus pénalisé dont Dominique Schmitt a parlé hier sans le citer serait Château Méjean, avec environ 5 hectares détruits, les deux tiers du domaine planté (voir ci-dessous).

    Le tracé le moins cher

    Pourquoi ce fuseau plutôt qu'un autre ? Le préfet n'a pas donné d'explications hier. Le meilleur à tous les niveaux soi-disant.

    Si l'on se penche sur les dossiers d'étude, on constate surtout que c'est le tracé le moins cher. La solution « est » (retenue) aura un coût de 155 millions d'euros, alors que la solution proposée par les représentants de la profession viticole aurait coûté 200 millions d'euros et la solution ouest 245 millions d'euros.

    Pour le reste du tracé en Gironde, Dominique Schmitt indique également que toutes les questions avancées ont trouvé une réponse. Des remarques avaient été formulées par les élus au niveau de Villenave-d'Ornon et de Préchac, par exemple. Plus de problème… Plus d'inquiétude non plus à avoir pour les zones de captage des eaux de Bordeaux. Elles seront protégées.

    Le fuseau soumis au ministre

    Pour résumer donc, la LGV sud empruntera le tracé de la voie ferrée actuelle de la gare Saint-Jean à Saint-Médard-d'Eyrans. Ce premier tronçon sera cependant élargi : quatre voies entre Bordeaux et Hourcade (une voie de plus qu'aujourd'hui) et trois voies entre Hourcade et Saint-Médard (une voie de plus).

    Pour faciliter l'arrêt des TER, une voie à quai complémentaire sera aussi réalisée au droit des haltes de Bègles, Villenave d'Ornon, Cadaujac et Saint-Médard-d'Eyrans.

    C'est au niveau de Saint-Médard que la LGV deviendra vraiment LGV avec un tronc commun LGV Hendaye-LGV Toulouse jusqu'à Bernos Beaulac. À partir de là, la LGV Hendaye descendra droit vers le Sud (Captieux) et la LGV Toulouse prendra à l'horizontale la direction du Lot-et-Garonne.

    À compter de cette semaine, le site Internet Grands Projets du Sud-Ouest donnera précisément, commune par commune, le fuseau retenu.

    Le fuseau arrêté hier par le Copil réuni à Bordeaux n'est pas encore toutefois officiel. Il va être maintenant soumis pour signature au ministère de l'Équipement.

    À lire aussi
    Les viticulteurs des Graves se battront jusqu'au bout
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    LGV : Téléchargez le tracé du fuseau de 1000m arrêté ce 31 Mai 2010

    IMAGE_2010_06_01_6550593_380x214 Un couloir de 1.000 mètres (voir ci-dessous) pour relier Bordeaux à Toulouse et l’Espagne a été arrêté lundi.

     

    "La phase 1 est terminée", a déclaré lundi Dominique Schmitt, coordinateur du projet Lignes à grande vitesse (LGV) de Bordeaux vers l'Espagne et Toulouse. Le couloir de 1.000 mètres dans lequel sera inscrit le tracé des lignes a été arrêté lundi à Bordeaux et doit être soumis au Premier ministre pour approbation, a annoncé le préfet d'Aquitaine.

    "Une ligne n'est jamais ni invisible ni indolore", a rappelé le préfet, en présentant les deux tracés qui suscitent depuis des mois l'opposition des populations notamment dans le vignoble des Graves, au sud de Bordeaux, dans sa portion en Midi-Pyrénées et au Pays Basque.

    L’enfouissement étudié

    Un projet d'enfouissement à "près de 60% de la ligne", est jugé techniquement possible par l'Inspectrice générale de l'administration du développement durable, Marie-Line Meaux. Mais cette possibilité ne calmerait pas totalement les désaccords. De nombreux opposants basques à ce projet contestent, eux, études à l'appui, la pertinence économique même de la création de la ligne.

    Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait réaffirmé vendredi sa volonté de construire la LGV de Bordeaux vers Toulouse et à veiller à ce qu'elle provoque "le moins de nuisances possibles". "J'ai une mission qui est de multiplier par trois les transports ferroviaires en France, notamment la LGV", avait-il expliqué. Il a aussi exprimé sa préférence pour une gare en rive gauche lors de sa visite à Agen.

    Les tronçons Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse doivent constituer, à l'horizon 2020, le prolongement du projet de LGV Sud Europe-Atlantique (LGV-SEA), dont le tronçon central (Tours-Bordeaux) est prévu pour 2016. 

    Télécharger le tracé du fuseau de 1000m arrêté le 31 Mai 2010 (pdf)

    Source : agen-demain.fr

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    --> Téléchargez le communiqué de presse de la Préfecture

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    Réuni hier à la préfecture de Gironde, le comité de pilotage des Grands projets du Sud-ouest (Copil) a défini le couloir de 1000 mètres où devrait passer le futur train à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Hendaye.

    Une étape essentielle vient donc d’être franchie, avec ce choix de tracé, qui doit désormais être soumis au Premier ministre pour approbation.

    Le tracé ne fait pas l’unanimité, et notamment pour les viticulteurs de la zone d’appellation des Graves qui ne sera pas épargnée. Ces derniers pensaient avoir été entendus, et comptaient sur un ultime revirement de situation. Au final, après de nombreux ajustements, le fuseau retenu (D) ne « touche pleinement qu’une propriété viticole et va écorner à la base deux autres propriétés », indique le préfet Dominique Schmitt qui se veut rassurant. « On essaiera de trouver des solutions en tranchées voire en tranchées couvertes pour assurer la meilleure insertion de la ligne dans le paysage », ajoute Christian Maudet, chef de mission chez RFF.

    Hier, des responsables d’associations de défense manifestaient encore devant la préfecture girondine. La Depeche.Fr nous apprend également qu’entre Montauban et Toulouse, 240 hectares de surfaces cultivées ainsi que 40 exploitations seront impactés.

    Au Pays Basque, autre secteur où le tracé est sujet à de nombreuses oppositions, soixante maisons seront détruites. On en avait comptabilisé 2 350 au départ.

     

    LGV-Toulouse-Bordeaux

    LGV, Bordeaux-Toulouse, le tracé retenu ! @La Depeche.Fr

    Le tracé retenu, est semble-t-il le tracé le moins cher, 155 millions d’euros, alors que la solution proposée par les représentants de la profession viticole aurait coûté 200 millions d’euros et la solution ouest 245 millions d’euros.

    La LGV sud empruntera le tracé de la voie ferrée actuelle de la gare Saint-Jean à Saint-Médard-d’Eyrans. Ce premier tronçon sera cependant élargi : quatre voies entre Bordeaux et Hourcade (une voie de plus qu’aujourd’hui) et trois voies entre Hourcade et Saint-Médard (une voie de plus). Pour faciliter l’arrêt des TER, une voie à quai complémentaire sera aussi réalisée au droit des haltes de Bègles, Villenave d’Ornon, Cadaujac et Saint-Médard-d’Eyrans. C’est au niveau de Saint-Médard que la LGV deviendra vraiment LGV avec un tronc commun LGV Hendaye-LGV Toulouse jusqu’à Bernos Beaulac. À partir de là, la LGV Hendaye descendra droit vers le Sud (Captieux) et la LGV Toulouse prendra à l’horizontale la direction du Lot-et-Garonne.

    Le site Internet Grands Projets du Sud-Ouest donnera, à partir de cette semaine, précisément et commune par commune, le fuseau retenu.

    La prochaine étape est le passage du fuseau (1 000 m) au tracé, sous forme d’une bande de 500 mètres maximum.

    Source : Sud Ouest, La Depeche, AFP

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    Et maintenant...

    Avec ce fuseau, l'étape 2 des études des GPSO va pouvoir réellement commencer.  Le programme des études et de la concertation, mis en place jusqu'au Comité de pilotage prévu avant l'été 2011, va poursuivre quatre grands objectifs :

    • la définition du programme de chaque gare TAGV (train apte à la grande vitesse) et halte SR-GV (services régionaux à grande vitesse),
    • la définition d'un tracé dans une bande de 500 mètres maximum,
    • la définition des fonctionnalités des lignes nouvelles et de leurs conditions d'exploitation, ainsi que de l'aménagement de la ligne existante Bordeaux-Hendaye,
    • la validation du bilan socio-économique.

    Le COPIL a demandé à RFF de prendre en compte les nombreuses préconisations des élus pour la recherche du meilleur tracé possible lors de l'étape 2, en particulier dans les secteurs où des problèmes spécifiques ont été identifiés lors de la concertation.

    A suivre...



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  • Source SUD OUEST
    Axelle Maquin-Roy
     

    LGV : 160 forages pour déterminer le futur tracé

    De Bordeaux à Captieux et Bruch (47), le bureau d'études Géotec réalise des forages de reconnaissances géotechniques. Une étape préalable aux tracés pour les futures Lignes à grande vitesse.

    À la pelleteuse dans les Graves

    Dans les prochaines semaines, les opérations de sondage aborderont les Graves. Un secteur géologique particulièrement dur pour lequel le sondage à la tarière est inopérant. C'est alors qu'entrera en action la pelle mécanique, sur les communes de Portets et Castres-Gironde.

    Pierre Coz en convient, « l'opération est plus impressionnante ». En ce sens qu'elle s'effectue sur un espace au sol plus vaste, de l'ordre de 3 mètres, sur une profondeur de 4 à 5 mètres.

    Mais une fois achevé, le sondage « ne laisse trace que d'une butte d'une cinquantaine de centimètres », que la pluie se chargera de tasser.

    Mais avant cela, la terre extraite est repositionnée, « dans l'ordre dans lequel les couches de terre ont été prélevées », assure la documentation fournie par RFF.

    À l'approche d'ouvrages de franchissement, d'autres techniques, tels le sondage pressiométrique et le pénétromètre statique ou dynamique, permettront d'étudier la résistance des sols face à une pression exercée et leur capacité à porter des ouvrages.

    Connus au fur et à mesure, les résultats donneront lieu à un rapport rendu fin mai. Il restera alors à Géotec quelques mois pour opérer des sondages complémentaires. Car dès l'automne, RFF entend « présenter trois tracés » pour n'en retenir qu'un, « présenté lui en février 2011 », annonce Daniel Coz. Un tracé qui s'accompagnera alors d'une emprise réduite à 500 mètres de part et d'autre.

    Lire la suite de l'article de SUD OUEST :  http://www.sudouest.fr/2010/04/23/160-sondages-pour-les-lgv-73297-4626.php

     


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  • Source Sud-Ouest - Mercredi 31 Mars 2010

     

    GRANDE VITESSE. Le consortium conduit par le numéro un mondial du BTP construira, financera et exploitera la ligne Tours-Bordeaux. Voici pourquoi Vinci a été choisi

     

    Vinci : 50 ans sur la LGV

    Le conseil d'administration extraordinaire de Réseau ferré de France a choisi un consortium piloté par le groupe Vinci associé à Axa et CDC Infrastructures pour finaliser le contrat de concession pour la construction, l'entretien, le financement et l'exploitation de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux. Il s'agit de construire, d'ici à 2016, quelque 300 kilomètres de ligne nouvelle en Indre-et-Loire, dans la Vienne, en Charente et en Gironde. Le leader mondial du BTP était en concurrence avec le groupe Bouygues et Eiffage.

     

    Le contrat sera formellement signé à l'automne. Vinci s'est imposé parce qu'il était le mieux-disant, c'est-à-dire qu'il était, parmi les candidats, celui qui a mis le plus d'argent sur la table. On peut estimer le montant du chèque de Vinci à plus de 3,5 milliards d'euros. L'entreprise prend le risque financier mais se remboursera en percevant les péages payés par la SNCF voire d'autres opérateurs ferroviaires européens, pendant cinquante ans.


    Lire la suite de l'article de Sud Ouest : 

    http://www.sudouest.com/accueil/actualite/economie/article/913394/mil/5885111.html

     


    Sud-Ouest - Mercredi 31 Mars 2010

    Les Landes, la Gironde et les Pyrénées-Atlantiques conditionnent encore leur implication financière

    Ces dernières collectivités qui négocient ferme

    Le moins que l'on puisse dire est que la négociation est discrète. Difficile en effet de savoir où en sont les discussions menées par Claude Libermann, le médiateur financier nommé par le Premier ministre et les Conseils généraux qui négocient encore.

    Il faut rappeler que la puissance publique apporte l'autre moitié des 7,2 milliards d'euros de l'investissement pour la ligne nouvelle Tours- Bordeaux. L'État, sur son budget, paiera 1,7 milliard d'euros sur six ans. Les collectivités autant. Ce ne sont pas moins de 55 collectivités locales de toutes les régions concernées qui ont été invitées, « c'est un euphémisme », à participer à ce financement, celles de Midi-Pyrénées comprises, en échange de l'engagement que la LGV poursuive ultérieurement son chemin vers Toulouse.


    Lire la suite de l'article :  http://www.sudouest.com/accueil/actualite/france/article/912870/mil/5885107.html


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  • Source France-Info – Mardi 30 mars 2010

     

    Vinci décroche la concession du TGV Tours-Bordeaux

     

    Trois consortiums du BTP français étaient en lice pour décrocher la première concession de service public de l’histoire du TGV : Bouygues, Eiffage et Vinci. C’est Vinci qui l’emporte et qui mettra, à l’horizon 2016, Bordeaux à 2h05 de Paris…

    Le contrat devrait être signé avant l’été entre Réseau ferré de France (RFF) et Vinci, associé à la Caisse des dépôts et Axa. Un contrat de 7,2 milliards d’euros, pour un prolongement de ligne qui devrait attirer à terme 19 à 20 millions de passagers par an. Après cette annonce, l’action Vinci a bondi à l’ouverture de la Bourse de Paris.

    Si les TGV Sud-ouest descendent jusqu’à Toulouse et même au-delà, ils ne roulaient jusqu’à présent à grande vitesse que jusqu’à Tours. Ce nouveau tronçon TGV de quelque 300 km, qui devrait être mise en service à l’horizon 2016, mettra Bordeaux à 2h05 de Paris.
    Et cette infrastructure constitue un maillon supplémentaire de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA).

     

     

    Sud-Ouest - Mardi 30 Mars 2010

    TRANSPORTS. Réseau ferré de France a choisi le groupe de BTP pour un contrat de 7,8 milliards d'euros

    Vinci construira la ligne grande vitesse Tours-Bordeaux

    Lire la suite de l'article de Sud Ouest 
    http://www.sudouest.com/accueil/actualite/article/912253/mil.html


    Sud-Ouest - Mardi 30 Mars 2010

    BORDEAUX-TOURS. Dans le Nord-Gironde, on voit nettement où passera la LGV. Les premières pelleteuses arrivent en mai pour les reconnaissances archéologiques

    La LGV fait son chemin

    Ce mardi est marqué d'une croix dans le calendrier de la mise en route du chantier de la Ligne à grande vitesse Bordeaux-Tours. C'est aujourd'hui à Paris que doit être révélé le consortium chargé de construire la LGV, de l'entretenir et de l'exploiter durant une trentaine d'années.

    Trois géants sont en course, trois groupements d'entreprises menées par Bouygues, Eiffage et Vinci. Une lutte à trois pour une première concession de cette ampleur au niveau national avec un marché colossal en fond d'écran, un marché évalué à plus de 7 milliards d'euros. Le nom du « candidat pressenti », a en fait été désigné hier, devant être seulement officialisé ce jour.


    Lire la suite de l'article :
    http://www.sudouest.com/gironde/actualite/article/911825/mil/5880202.html

     

     

    Lire la suite de l'article :
    http://www.france-info.com/economie-entreprises-secteurs-2010-03-30-vinci-decroche-la-concession-du-tgv-tours-bordeaux-423941-22-23.html


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  • Source COORDINATION VIGILANCE LGV

    La société Geotech a commencé à faire des sondages géologiques en Lot-et-Garonne et les poursuit en Gironde pour le compte de RFF dans le fuseau des 1000 mètres.

     

    Ci dessous une réponse de Patrice Abonneau, président d'une association sur Tours-Bordeaux, concernant la réglementation qui s'applique dans le cas de sondages géologiques dans les propriétés privées avant la DUP (Déclaration d'Utilité Publique). Le texte de loi qui encadre cette possiblité est en PJ et il est très précis sur les obligations à respecter.

    Cliquez ici

    Il y est fait mention notamment de l'obligation de prévenir les propriétaires par lettre recommandé ainsi que que d'autres points très précis à respecter.

     

    Ce qui est beaucoup plus incertain c'est la capacité de RFF et des sociétés mandatées par RFF à respecter ces procédures.

    Il est donc important de faire connaître cette loi du 29 décembre 1892 auprès des propriétaires et de veiller à la faire respecter.

     

    Merci  de faire savoir s'il y a eu non respect des procédures mentionnées.

      

    PS: en PJ l'arrêté préfectoral qui a été envoyé en novembre 2009 dans les communes de Gironde concernées. 

    Il y est précisé que les prestataires doivent être munis d'une copie de cet arrêté certifiée conforme par le chef de mission de GPSO (article 7) ----> obligation à faire respecter !

    Une autre obligation avant d'entreprendre les sondages sur le territoire d'une commune est l'envoi d'une DICT (Déclaration d'Intention de Commencement de travaux) à tous les gestionnaires de réseaux.
    Ci-dessous et en PJ des informations plus précises sur les DICT transmises par Jean-Robert.
    Dans certains cas la commune est elle-même gestionnaire d'un réseau (éclairage public, eau, voirie, .. ) et doit donc être destinataire à ce titre d'une DICT

    Là aussi, il est important de vérifier que les prestataires de RFF respectent les obligations légales auxquelles ils sont tenus et de faire les démarches nécessaires dans le cas contraire.

    En PJ également la dernière Lettre d'infos de GPSO: "Reconnaissances hydrogéologiques"

    Cliquez ici


    Source Patrice ABONNEAU

    Pour ce qui nous concerne ( LGV SEA Tours-Bordeaux) on a effectivement un peu d'expérience sur le sujet puisque nous en en sommes aux opérations  de défrichement et de fouilles  préventives archéologiques.
    Vous  êtes donc au tout début des interventions que RFF ou ses  mandataires auront à faire sur le terrain et il y en aura pas mal aux différents stade de la procédure.
    Ce qu'il faut savoir, c'est que tant que RFF n'est pas propriétaire des terrains ( ça ne peut intervenir après la DUP), il doit passer par une autorisation d'occupation temporaire de terrains en vue de réaliser ses études et qui est prise par arrêté préfectoral pour une durée déterminée. Une convention d'occupation temporaire donnant droit à une indemnisation doit ensuite être passée entre RFF et le propriétaire.
     
    Vous trouverez en pièces jointes une fiche explicative, la loi  du 29 décembre 1892 et pour exemple le dernier arrêté pris par notre préfet de la Vienne pour les opérations de défrichement et de fouilles archéologiques. Tous les arrêtés sont construits de la même façon.
     
    Ils vous appartient donc de faire respecter à la lettre votre arrêté préfectoral, notamment pour ce qui concerne:
    - les notifications individuelles obligatoires dans les délais,
    - les notifications réalisées par le maître d'ouvrage désigné dans l'arrêté (si c'est RFF, ce n'est pas à son mandataire de le faire)..
     
    Les contacts téléphoniques  du mandataire et la pénétration sur les propriétés ne peuvent intervenir après ces obligations qui malheureusement ne sont jamais respectées.
     
    A vous ou à vos élus de faire respecter l'arrêté préfectoral.
     

    Concernant la déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT), celle-ci constitue une mesure obligatoire du droit français à prendre préalablement à l’exécution de tous travaux effectués à proximité d’ouvrages de transport ou de distribution de gaz, d’ouvrages d’assainissement, d’ouvrages de télécommunications etc. afin de prévenir l’ensemble des exploitants de réseaux de l’imminence de travaux et d’éviter tout risque d’accident et d'atteinte aux ouvrages.

    La DICT s’impose à tout intervenant (entreprise, service de l'État ou des Collectivités Territoriales, particulier même) qui souhaite faire des travaux à proximité des réseaux souterrains, aériens ou subaquatiques des exploitants.
     
    Bonne lecture

    2 commentaires
  • Source Le figaro.fr

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/03/24/04015-20100324ARTFIG00620-la-sncf-a-perdu-980-millions-d-euros-en-2009-.php



    La SNCF a perdu 980 millions d'euros en 2009

     

     

    Fabrice Amedeo


    24/03/2010 | Mise à jour : 14:57 Réactions (17)

     

    L'entreprise publique a déraillé sous le double poids de la crise économique et d'une tendance à l'érosion progressive de ses marges.

     

    Une activité fret qui continue à plonger et un TGV qui ne gagne plus d'argent. Tels sont les deux ingrédients qui font de 2009 une «annus horribilis» pour la SNCF. L'entreprise publique a annoncé mercredi des pertes de 980 millions d'euros (résultat net part du groupe), très loin des 575 millions d'euros de bénéfices de l'an dernier. L'entreprise a été frappée par la crise et a dû faire face à d'importantes dépréciations d'actifs qui représentent 721 millions.

     

    Le fret est à nouveau responsable d'une bonne part du naufrage. Comme nous l'indiquions dans nos éditions du 17 mars, il a perdu 520 millions d'euros (pertes d'exploitations). Une dégringolade qui rend urgente la réforme de l'activité structurellement déficitaire depuis une décennie. Les cheminots attendent des réductions d'effectifs ainsi que l'abandon de l'activité de wagon isolé qui est un véritable gouffre financier.

     

    La situation du fret n'est pas inédite. Celle du TGV l'est en revanche davantage. L'activité, qui fait d'ordinaire office de variable d'ajustement pour les chiffres du groupe, ne gagne plus d'argent. La marge opérationnelle de la branche SNCF Voyages est en chute de 422 millions d'euros. Cette tendance est d'autant plus inquiétante qu'elle s'inscrit dans un contexte plus profond d'érosion des marges de l'entreprise, notamment du fait de charges de plus en plus lourdes. La seule activité TGV a ainsi dû faire face à une hausse des péages de 82 millions d'euros l'an dernier.

     

    La direction de la SNCF est pour l'instant assez discrète sur son plan de sortie de crise. Elle suggère néanmoins que le maintien de ses lignes non rentables, dites «d'aménagement du territoire», menace le modèle économique de son TGV. Celui-ci est aujourd'hui basé sur un système de péréquation interne entre les lignes qui marchent bien et celles qui perdent de l'argent. Par exemple, la ligne Paris-Charleville Mézières ne vit que grâce à l'existence de l'axe Paris-Strasbourg, très rentable. L'ouverture prochaine à la concurrence menace un équilibre déjà malmené par la crise. «C'est à la puissance publique de choisir entre l'aménagement du territoire ou la performance économique», explique un cadre de l'entreprise.

     

     

    http://www.lefigaro.fr/societes/2010/03/16/04015-20100316ARTFIG00745-le-fret-sncf-a-perdu-1-milliard-en-2009-.php

     

    Le fret SNCF a perdu 1 milliard en 2009

    Par Fabrice Amedeo
    16/03/2010 | Mise à jour : 19:09 Réactions (107)

    520 millions d'euros sont des pertes d'exploitation et le reste résulte d'importantes dépréciations d'actifs. Crédits photo : AFP

    INFO FIGARO - La différence est abyssale avec l'année 2008 où le fret avait essuyé une perte de 325 millions d'euros.

     

    Le fret SNCF continue de creuser ses pertes. Selon nos informations, la seule activité de transport de marchandises de la SNCF a perdu 1 milliard d'euros en 2009 : 520 millions d'euros sont des pertes d'exploitation et le reste résulte d'importantes dépréciations d'actifs.

    Ce déficit a été enregistré malgré la réalisation d'une plus-value exceptionnelle de 230 millions d'euros sur la vente de terrains dans le quartier des Batignolles à Paris. La différence est abyssale avec l'année 2008 : le fret avait perdu 325 millions d'euros.

    En un an, le chiffre d'affaires a également chuté de 345 millions d'euros à 1,45 milliard.

    L'urgence d'une restructuration de l'activité fret et de l'arrêt de l'activité de wagon isolé se fait donc plus pressante pour juguler l'hémorragie. «Ces niveaux de pertes et de dépréciations d'actifs sont dramatiques», explique un cadre de la SNCF.

    D'autant plus que, crise oblige, l'activité TGV, vache à lait historique de la SNCF, souffre également. Les résultats du groupe seront publiés la semaine prochaine

    Source france info:

    Complément d'information:

    Près d’un milliard d’euros de pertes pour la SNCF. Les comptes 2009 présentés hier sont mauvais. La compagnie ferroviaire bascule dans le rouge Pour une part, ces mauvais résultats sont dus à des changements comptables, mais c’est aussi l’activité de la SNCF qui subit un sérieux coup de frein, Emmanuel…


    Ecoutez le podcast de france info :
    http://www.france-info.com/chroniques-tout-info-tout-eco-2010-03-25-un-milliard-de-deficit-la-sncf-en-perte-de-grande-vitesse-421957-22-23.html


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